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Ouvrages

Les registres des nouveaux citoyens de la Guadeloupe : présentation et mode d’emploi, par Raymond Boutin et Benoît Jullien

Les registres des nouveaux citoyens (ou nouveaux libres) résultent du décret de 1848 abolissant l’esclavage. En quelques années, plus de 87 000 nouveaux citoyens se voient attribuer un nom de famille. Ce livret rédigé par Raymond Boutin et Benoît Jullien donne les clés de compréhension de ces registres, dont 112 nous sont parvenus (les registres de sept communes sont cependant réputés disparus). Il donne également des éléments permettant l’utilisation de ces registres, désormais numérisés et accessibles sur le site des Archives départementales de la Guadeloupe.

2024, 5 euros.

Florilège d’archives

Florilège d’archives, un ouvrage de 170 pages, consacré aux documents les plus emblématiques et les plus caractéristiques du patrimoine écrit de la Guadeloupe.

Faisant appel aux contributions personnelles de nombreux historiens, d’archivistes, de lecteurs et de passionnés, cet ouvrage richement illustré est une invitation à découvrir ou à mieux connaître la réalité des archives de la Guadeloupe, la richesse des contenus, la diversité des formes matérielles, leur intérêt historique et patrimonial.

2016, 170 pages, 25 euros.

À la suite de sa publication, cet ouvrage a été décliné sous la forme d’une exposition itinérante, disponible au prêt.

Félix Eboué. Les années guadeloupéennes. Discours de 1936 à 1938, commentés par Henri Bélénus,

« Jamais, de toute ma vie, je n’ai autant prononcé de discours que dans ce pays ! », disait Félix Éboué en évoquant son séjour à la Guadeloupe : ces propos prouvent, si besoin est, la difficulté de la mission qui lui avait été confiée par le Gouvernement du Front Populaire en octobre 1936. Mission dont il s’acquitte en éprouvant le besoin constant d’intervenir sur le terrain, d’expliquer ses décisions, de se justifier quand elles sont incomprises. Mais ils prouvent aussi que Félix Éboué aimait le contact direct avec le peuple, qu’il était soucieux d’être à son écoute en permanence. Pour ce faire, il entreprend la visite des 34 communes de l’archipel, ce qu’il appelle « les étapes de ma géographie cordiale », au cours desquelles il distille un florilège de discours, impressionnant son auditoire par sa grande culture et la qualité de ses analyses.

2011, 367 pages, 17 euros.

Catalogues d’exposition

Adolphe Catan, un regard guadeloupéen

En novembre 2019, le fonds du photographe Adolphe Catan, composé de 20 000 clichés négatifs sur plaque de verre et film, rejoignait officiellement les collections des Archives départementales de la Guadeloupe, la famille ayant décidé d’en faire don au Département de la Guadeloupe.

L’exposition « Adolphe Catan, un regard guadeloupéen » présente une sélection de 100 photographies des années 1920 aux années 1960 choisies en raison de leur valeur historique, documentaire ou esthétique. Le choix s’est  porté sur les reportages et les photographies prises dans la rue, qui révèlent l’imaginaire d’une époque et témoignent du regard que le photographe porte sur son île et sur ses compatriotes.

2022, 56 pages, 10 euros.

La Guadeloupe et l’expérience de la première Guerre mondiale

Une traversée inédite de la Première Guerre mondiale au travers de documents d’archives conservés aux Archives départementales de la Guadeloupe. Selon un parcours thématique, près 200 documents d’archives (lettres de soldats, photographies, feuillets de matricules militaires, articles de presse, rapports, arrêtés etc.) mettent en lumière la présence de la Guadeloupe dans la guerre. 6000 soldats partent et se retrouvent au cœur d’un conflit mondial qui les emmène de la guerre des tranchées aux camps de prisonniers, des hôpitaux militaires à des contrées inconnues.

Malgré les 7000 km de distance, la guerre est aussi présente en Guadeloupe. L’âpreté de la vie se devine au détour de dossiers de demande d’allocations de soutien aux familles. La crainte de l’invasion de l’île s’expose dans les rapports du gouverneur. Les communiqués milliaires et les fêtes patriotiques rythment une vie bouleversée pour tous et tentent d’exalter la volonté des « Poilus » et de soutenir les familles…

2019, 98 pages, 15 euros.

Le fleuret et l’archet. Le chevalier de Saint-George (1739-1799), créole dans le siècle des Lumières

Escrimeur violoniste réputé, cavalier et chasseur averti, danseur, patineur, homme d’esprit, Joseph Bologne de Saint-George apparait aux yeux de ses contemporains comme un être exceptionnel : né aux Antilles probablement à la Guadeloupe, il a vécu la plus grande partie de sa vie à Paris, où il fréquentait les plus grands artistes de son temps. La question de ses origines reste énigmatique : fils d’un planteur blanc et d’une esclave noire, il serait né entre 1739 et 1749 en Guadeloupe. Ce catalogue d’exposition permet de redécouvrir le personnage et le compositeur qui inspira différentes biographies.

2001, 79 pages, 22,90 euros.

Dossiers pédagogiques

Esclavage et traite négrière aux XVII^e et XVIII^e siècles (avec CD), 15 euros.
DVD du dossier L’esclavage en Guadeloupe, d’une abolition à l’autre (1794-1848), 8 euros.

Du tabac au riz : les cultures secondaires en Guadeloupe, 11 euros.
Fortifications et systèmes de défense en Guadeloupe, 11 euros.
Les immigrations au XIX^e siècle, 11 euros.
La presse en Guadeloupe, 10,70 euros.