[FOCUS BUMIDOM] La visite médicale : un préalable au départ

La visite médicale était un passage obligatoire pour les candidats au départ via le BUMIDOM. La bonne santé était de fait l’un des prérequis pour le départ, tout comme certains vaccins.

Le service médical du BUMIDOM, situé rue du docteur Cabre à Basse-Terre, était chargé de réaliser ou de superviser l’ensemble des visites médicales des aspirants au départ.

Convocation au centre médical du BUMIDOM. Arch. dép. Guadeloupe 1033 W 9.

Afin de vérifier la bonne santé des candidats divers examens étaient réalisés, permettant notamment de détecter les maladies : BH (bilan hépatique), BW (syphilis), variole, etc. Deux vaccins étaient en outre requis : le DTTAD (diphtérie, tétanos, typhoïde et paratyphoïde) et le BCG (tuberculose).

Les données recueillies étaient compilées par le service médical du BUMIDOM dans une fiche de visite (voir photo). Certains documents pouvaient ensuite être insérés dans le dossier des candidats.

Fiche médicale. Arch. dép. Guadeloupe 1033 W 11.
Bulletin d’analyse bactériologique anonymisé, 1986. Arch. dép. Guadeloupe 1027 W.

Certaines structures accueillantes exigeaient de leur côté d’autres tests.

C’était notamment le cas dans le milieu hospitalier, que ce soit pour un emploi ou pour entrer dans une école. Pour l’exercice professionnel en milieu hospitalier, les tests étaient encore plus poussés : l’admission définitive des candidats était prononcée seulement après un examen général d’aptitude effectué par une commission médicale désignée par le directeur général de l’assistance publique.

Dans le cas de l’école d’auxiliaire de puéricultrice des hospices civils de Lyon, ou dans celui de l’école des infirmiers de l’assistance publique à Paris, les élèves devaient aussi se soumettre à des tests en vue de leur admission. À cela s’ajoutaient des critères de taille (1m 50 minimum) de poids (pas d’excès pondéral) et d’âge.

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