[ACTU] Les archives de la Guadeloupe inscrites au registre « Mémoire du Monde »

Nous avons le plaisir de vous annoncer que l’Unesco a décidé d’inscrire au registre du patrimoine mondial « Mémoire du Monde » les archives permettant d’identifier et de nommer les esclaves dans les anciennes colonies françaises, et notamment à la Guadeloupe. Sont concernés en premier lieu les registres des Nouveaux Libres. Ces registres ont été ouverts à la Guadeloupe après l’abolition de l’esclavage décrétée le 27 mai 1848, afin de permettre l’inscription des noms patronymiques reçus par les esclaves devenus citoyens. 112 registres sont parvenus jusqu’à nous.

Sont également concernés les registres de baptême, mariages, et sépultures où figurent les actes concernant les esclaves (sous l’Ancien Régime), les registres d’état civil ouverts aux esclaves après 1830 et tous les documents comprenant des listes nominatives d’esclaves, provenant des archives notariales ou des archives de gestion des habitations et des domaines agricoles.

Malgré les manques et les lacunes, ces archives sont d’une grande richesse ; elles sont une source indispensable pour les recherches des historiens et des généalogistes, mais elles sont également un support privilégié pour le nécessaire travail de mémoire collectif et individuel. Chaque liste ou chaque acte est un « mémorial » en soi.

La reconnaissance accordée par l’Unesco à ces archives résulte d’une initiative portée par la Fondation pour la mémoire de l’esclavage qui a reçu le soutien des collectivités et des services de l’Etat concernés.

Les documents guadeloupéens sont consultables sur notre site internet archivesguadeloupe.fr

archives de la guadeloupe sur l'esclavage et l'abolition

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